Venez découvrir le
Katori Shinto Ryu


Bâton

Hallebarde

Lance
Origines et histoire du Katori Shinto Ryu
Le Katori Shinto Ryu trouve ses racines au Japon, au cours du XVe siècle. Le style fut officiellement établi par le maître Iizasa Ienao, qui lui donna son nom en référence au sanctuaire de Katori, un lieu sacré dédié aux arts martiaux.
Ce style est considéré comme l’une des plus anciennes écoles de kenjutsu (“technique du sabre”) encore pratiquées aujourd’hui. Son nom, « Shinto Ryu », signifie « école du shinto » ou « école du sacré », soulignant l’aspect spirituel de cette discipline. Le Katori Shinto Ryu a été reconnu comme un patrimoine culturel immatériel du Japon, témoignant de son importance historique et culturelle.
A l’origine, l’art des armes japonaises était enseigné en France uniquement comme la partie « armes » de l’Aïkido du Yoseikan.
En 1983, en parallèle de la création de la FFAAA (Aïkido et affinitaires), Maître Alain FLOQUET, 9ème Dan, fonde la Fédération de KATORI SHINTO RYU (FKSR).
Elle est reliée au dojo de Sugino à Kawasaki et à son maître actuel SUGINO Yukihiro
Une école d’armes
Cette école regroupe 12 enseignements différents d’armes, dont les principales sont :

Le sabre japonais
Bokken ou iaitō

Le bâton
Bo-jutsu

La hallebarde
Naginata-jutsu

La lance
Yari-jutsu
L’enseignement est dispensé sous forme de KATA (suite de mouvements imposés) seul ou à deux.
Dans les katas à deux, le professeur (Uke Dachi) enseigne par ses attaques au sabre de bois (bokken) à son élève, le Kiri Komi, à se défendre au sabre puis progressivement aux armes longues (le Bo, la Naginata et la Yari).
Les Kata seuls issus du ïaïdo, l’art du dégainé, s’attachent davantage à la précision des mouvements et des positions, le sens du rythme et du cérémonial. Ils sont pratiqués au sabre de bois pour les débutants puis au ïaito (katana non affuté)
Le katori à Molsheim
L’enseignement des armes (sabre, bâton, couteau) fait partie intégrante de la pratique de l’aïkido, bien que souvent abordée dans les grades les plus élevés. A l’Aïkido Club de Molsheim, les enseignants s’attachent à initier les pratiquants quelquesoit leur niveau pour les familiariser progressivement à leur maniement.
Durant le COVID, du fait des restrictions sanitaires appliquées aux sports de contact mains nues, la pratique s’est développée sous la forme d’une initiation au katori à l’initiative de Georges FRANSCICO. Et devant le succès rencontré l’Aïkido Club a ouvert une section à la rentrée 2024 !
Notre galerie
Plongez au cœur de la tradition avec cette sélection d’images capturant l’intensité, la précision et la beauté des gestes transmis dans l’école Katori Shintō Ryū. Chaque photo témoigne du respect de l’art, de la concentration des pratiquants et de l’élégance du mouvement.
Aucun prérequis nécessaire
Il n’est pas nécessaire d’être pratiquant d’Aïkido pour s’initier au katori, l’inscription peut se faire indépendamment. Mais pour un pratiquant de d’Aïkido, le katori enrichit indéniablement sa technique, en termes de placement, de centrage, de gestion de la distance, de rythme. Dans l’aïkibudo, discipline sœur de l’aïkido fondée par Maître Floquet, le katori fait partie des enseignements complémentaires, témoignant ainsi de la filiation des arts de combat traditionnels aux armes et à mains nues.
Une discipline pour tous
Les cours sont accessibles à tous dès 16 ans (pour des raisons de sécurité) et sans condition physique particulière. Il n’y a ni chutes, ni travail au sol et les kata à genoux peuvent être adaptés debout. Le maniement des armes ne requière pas de force, le sabre coupe naturellement s’il est manié avec justesse.
La discipline, au-delà de ses aspects techniques, de la nécessaire concentration et de l’indispensable engagement, s’attache au geste juste, vrai, efficace. En progressant, on saisit les opportunités d’attaque et de contrôle, l’importance de la respiration, du placement.
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